Bonjour! Bienvenue sur le blogue de La chocolatière! Un lieu pour voir les nouveautés ou les projets à venir mais aussi et surtout pour partager notre vécu d'aubergistes. Nous publierons aussi des photos... et des coups de coeurs d'ici et d'ailleurs.



mercredi 8 février 2012

Des chambres inspirées et inspirantes

Lorsque nous avons développé notre concept, il allait de soi que nos chambres ne seraient pas numérotées ni identifiées par la couleur dominante de la pièce (de toute manière, la déco était à refaire!)

Chacune porterait un nom lié au chocolat. À l'histoire du chocolat plus précisément.

Une des nombreuses maisons de chocolat bien connues, celle-ci fut fondée en 1912 en Belgique.
Plusieurs autres ont vu le jour bien avant! Citons quelques exemples:
- VAN HOUTEN , 1815, PaysBas;
- MENIER ,1815, France;
- CADBURY, 1824, Angleterre
- BARRY, 1842, France
- CÔTE D'OR, 1870, Belgique
- CALLEBAUT, en 1911, Belgique
- LAURA SECORD, 1913, Canada

* NB: la fusion des groupes Barry et Callebaut date de 1996.

Pourquoi l'avoir choisie alors?
Pour la légende derrière l'image qui représente la compagnie! Je vous en parlerai lors de votre visite ; )


LAURA, pour Laura Secord.
Une chambre toute féminine qui déborde de lumière. 
Bien que cette chocolaterie qui fut fondée en 1913 demeure l'une des plus connues au Canada, ici, on apprend que cette icône bien connue n'a rien à voir avec l'histoire du chocolat mais plutôt, avec l'histoire tout court.

Née à Great Barrington au Massachusetts, LAURA INGERSOL arriva au Haut-Canada avec son père en 1795. Deux ans plus tard, âgée de 22 ans, elle épousa James SECORD.

Lors de la guerre de 1813, (qui sévissait entre les Britaniques et les Américains dans ce qu'on appelle maintenant la péninsule du Niagara) au risque de sa vie, elle marcha 32 km derrière les lignes ennemies dans le but d'alerter et ainsi faire échouer le plan d'une attaque surprise des américains.  Elle devint alors un symbole de courage, de dévotion et de loyauté.

100 ans après son acte de bravoure que Frank P. O'Connor décida de donner son nom à la petite chocolaterie artisale qu'il avait fondée, rue Yonge, à Toronto.


Selon vous, quel est son rôle?

Mariée à Louis XIII, cette gourmande, qui avait goûté le nectar des Dieux,  fit introduire le chocolat chaud à la cour de France en 1615.
Puis, en 1660, leur fils Louis XIV se maria à son tour avec une princesse espagnole, Marie-Thérèse, qui également friande de cette boisson en réclama davantage. Mais ce sont les les favorites qui lui donnèrent ses lettres de noblesse. En effet, madame de Maintenon réussit à convaincre Louis XIV, qui ne lui refusait rien, de faire servir du chocolat à la Cour les jours de fête.
Sous le règne du Roi Soleil (1643-1715), Versailles imposa à l'élite ses modèles gastronomiques et son goût pour le breuvage exotique.

Les premiers à cultiver des cacaoyers, ils utilisaient les fèves de cacao pour fabriquer une boisson mousseuse et amère, souvent aromatisée avec de la vanille et de piment...

 Selon Wikipedia
- une tombe maya du début de la période classique (460-480 av. J.‑C.), retrouvée sur le site de Rio Azul au Guatemala, contenait des récipients sur lesquels est représenté le caractère maya symbolisant le cacao et comportant des restes de boisson chocolatée.
- Une poterie contenant des traces de cacao fut découverte au Belize, ce qui confirme l'existence d'une consommation de chocolat au VIe siècle.
- Des documents rédigés en caractères Maya attestent que le chocolat est utilisé aussi bien pour des cérémonies que pour la vie quotidienne.

D'origine suisse, Rodolphe Lindt est le père du chocolant fondant tel qu'on le connait aujourd'hui.

En 1879 il fonde une fabrique de chocolat au pied de la Cathédrale de Berne et  y développe un procédé lui permettant de fabriquer un chocolat dont l'arôme et le fondant surpassent -et de loin- tous les autres à l'époque.

Deux améliorations importantes rendirent son son chocolat beaucoup plus tendre et moins amer que celui de ses concurrents mais aussi plus facile à former: LINDT plaçait le mélange dans un broyeur à cylindre, qui le remuait pendant 3 jours. Cette opération réchauffait et aérait la masse. Le chocolatier affinait encore le chocolat en y ajoutant du beurre de cacao.

Son expérience fut si concluante, qu'il fit construire une machine spéciale qu'il baptisa "conche", en raison de sa forme allangée et mince évoquant vaguement celle d'un coquillage.

C'est à l'aide de cette conche, qu'il produit un chocolat délicat qui fond dans la bouche...unique en son genre.
Un si bel apport lui mérita notre suite toute équipée!!!

Lors de votre prochaine visite au gîte, le choix de votre chambre sera inspiré par le décors ou par l'histoire?